Jean Vaquer (CNRS - TRACES, Toulouse)
En Méditerranée occidentale il n'existe que quatre zones sources d'obsidienne qui sont toutes des îles situées dans le détroit de Sicile (Pantelleria) ou en mer Tyrrhénienne (Lipari, Palmarola et la Sardaigne). Etudier la diffusion de l'obsidienne au Néolithique revient aussi à étudier la navigation entre ces îles et le continent à cette époque. Grâce aux techniques d'analyse des éléments traces, il est actuellement possible de déterminer l'origine des sources des pièces en obsidienne et donc de reconstituer des voies de diffusion, voire des réseaux d'échanges. Ces derniers sont attestés tout au long du Néolithique sous des formes à la fois maritimes et terrestres mais ils ont varié dans leur organisation et leur ampleur. Il existe des zones où l'obsidienne était une matière première de premier plan dans le processus économique et d'autres où sa présence est sporadique et sa fonction probablement symbolique comme produit d'échange spécial ou particulièrement précieux. Comme le Jade alpin, ou la variscite catalane, l'obsidienne était surtout dans les zones éloignées des sources un marqueur de distinction sociale qui nous renseigne sur les relations à grande distance et les signes de reconnaissance des élites du Néolithique méditerranéen.
Conferència amb motiu de l’exposició «VIDRES NEGRES DEL NEOLÍTIC»
Dimarts, 26 de novembre de 2013, a les 18:00 h.
Residència d’Investigadors CSIC – Generalitat de Catalunya (c/ Hospital, 64. Barcelona)
Organitza:
Grup de recerca «Arqueologia de les dinàmiques socials» (CSIC-IMF)
Grup de recerca consolidat AGREST SGR2009-00734 (AGAUR-Generalitat de Catalunya)
Proyectos de investigación HAR2011-23149, HAR2012-38838-C02-01/02 (Ministerio de Economía y Competitividad)
Más información: Díptic.pdf